Au contact régulier des acteurs économiques du Nord toulousain et fidèle défenseur des vignerons du frontonnais, j'ai visité plusieurs domaines en ce début septembre pour être au plus près de la période des vendanges, un moment toujours délicat et crucial…
Alors que le climat n’a pas, une nouvelle fois, épargné les vignes depuis le début de l’année, c’est une situation hétérogène que j'ai pu apprécier lors de mes visites sur les différentes communes de l’appellation Fronton. Si certains vignerons m'ont confié avoir été fortement impactés par le gel du printemps, d’autres savourent une belle récolte après plusieurs années de galère.
Lors de mon échange avec Benoît Mahmoudi, propriétaire du Château Saint-Louis et Président des vignerons indépendants de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, j'ai pris connaissance de la feuille de route "Cap 2027", claire et ambitieuse, de ce syndicat professionnel représentant près de 60 % de la production viticole française. Les discussions se sont ensuite prolongées en présence de Séverine Veyrac du Château de Belaygues, mais aussi de Pierre Servant et de Paul Cachenaut du Château Bellevue La Forêt, domaine emblématique aux 100 hectares et propriété de l’irlandais Philip Grant.
Co-président de l’Association Nationale des Elus de la Vigne et du Vin (ANEV), j'ai tenu rappelé aux vignerons mon souhait d'être, plus que jamais, leur porte-parole, de relayer les enjeux et de soutenir la filière viti-vinicole française.
Conscient des enjeux économiques, climatiques et sociétaux que le contexte actuel nous invite à relever, j’ai apprécié avoir l’opportunité d’échanger avec ces différents acteurs. Evolution du mode de culture, modification de la consommation ou encore enjeux des marchés à conquérir sont autant de sujets et de défis que nous avons pu aborder.
Je vais prochainement rencontrer Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France.