Mon interpellation de l'Etat sur les risques de pénurie en matières premières pour l'aéronautique et l'impact sur les emplois
Le 19 octobre, dans le cadre du projet de Loi de finances 2023, j'ai fait adopter à l'unanimité de la Commission des Affaires étrangères (à l'exception du RN) mon rapport sur les crédits destinés au financement et au soutien du commerce extérieur.
J'y ai consacré une large place à l’aéronautique, première filière contributrice à l’équilibre commercial français et premier moteur de l’économie toulousaine.
J'y ai alerté sur les risques de pénurie d'approvisionnement en matières premières qui menacent la filière. Et j'ai appellé aussi l'Etat à l'action pour protéger les emplois d'Airbus et des sous-traitants, en prenant des mesures de sécurisation de ces approvisionnements, notamment en investissant dans des sociétés minières pour s'assurer le contrôle de fournisseurs de premier niveau. Provenant principalement d’autres continents, ces ressources font partie des métaux absolument indispensables pour Airbus et toute la filière.
L’Etat doit en effet s’emparer au plus vite de ce sujet, car la plupart des gisements stratégiques de matières premières sont contrôlés par des Etats qui ne sont pas nos alliés. Il faut aller au-delà de la diplomatie économique pour renforcer notre souveraineté industrielle. L’avion de demain et ses emplois en dépendent déjà !
Sécuriser les approvisionnements de la filière aéronautique, c'est avant tout sécuriser les emplois nationaux et locaux !