Mon intervention en commission des affaires étrangères sur le Pacte de Marrakech
Le mardi 18 décembre 2018, j'ai interrogé Pascal Texeira Da Silva, ambassadeur chargé des migrations.
Dans le cadre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, ma question portait sur la collecte des données sur les migrations.
Ma question :
" Parmi les nombreux objectifs du Pacte de Marrakech figure le renforcement de l’analyse des données sur les migrations, collectées et vérifiées en amont des pays de destination. Je suppose que l’installation récente à Rabat de l’Observatoire africain sur les migrations sert cet objectif, Mais pensez-vous que cela suffise à améliorer notre connaissance du phénomène et des flux ? "
La réponse de Pascal Teixeira da Silva :
"Cet observatoire est un des éléments nécessaires à la collecte des données précises définie à l’objectif n° 1 pour servir à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits. J’ai moi-même constaté, en cherchant des renseignements, qu’il y a encore de nombreuses lacunes, ou que l’on ne sait pas où chercher ce dont on a besoin. J’ai fait référence au rapport de l’ONUDC sur le trafic illicite de migrants ; ayant rencontré ses responsables, je sais que leur tâche est difficile, ne serait-ce que pour récupérer les données. Leur rapport est très intéressant, mais ils savent qu’ils pourraient faire mieux s’ils disposaient de toutes les données utiles. Un appel est donc lancé aux États, au monde académique et aux organisations non gouvernementales en vue de la mise en commun de toutes données, afin qu’elles soient analysées. L’Observatoire est une bonne initiative, mais ce n’est que l’un des éléments que l’on souhaite voir développer. "