25 millions d’euros supplémentaires pour les associations
J'ai voté l'amendement n° 235, présenté aujourd'hui par le Gouvernement, qui prévoit une allocation nouvelle de 25 millions d'euros au bénéfice du tissu associatif.
Il s'agit de nouveaux crédits qui répondent aux besoins spécifiques des associations, notamment les plus fragiles, et viendront abonder le Fonds pour le Développement de la Vie Associative (FDVA).
La suppression du dispositif de la réserve parlementaire, en raison de conditions d'attribution insatisfaisantes, a conduit à une indiscutable diminution des crédits au bénéfice du tissu associatif. Ce nouveau fonds de 25 millions d'euros constitue donc un instrument pertinent de soutien des associations, selon des modalités d'attribution garantissant la transparence, la concertation et l'identification objective des besoins au plus près des territoires.
« Pour les petites associations de moins de 10 salariés, qui ne bénéficient pas du CITS, ainsi que pour toutes les associations fragiles, nous avons décidé le 2 novembre dernier un financement supplémentaire de 25 millions d’euros. C’est une réponse aux craintes qu’a pu susciter dans le secteur associatif la suppression de la réserve parlementaire.
Ce financement supplémentaire, c’est le signal de l’élan que nous voulons donner. Il sera affecté en priorité au Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA). Cet outil, je parle sous votre contrôle, est très apprécié et très utilisé par les structures de petite taille pour développer leur activité. Il devra être géré au plus près des besoins des acteurs.
Certaines associations, de par la fragilité de leurs ressources ou de par la nature même de leur mission, pourront très difficilement trouver ce qu’on appelle un « modèle économique », à supposer que cette expression s’applique au secteur caritatif. Je pense par exemple à celles qui œuvrent exclusivement dans le domaine de l’aide alimentaire, de l’urgence sociale, ou de l’accompagnement du handicap scolaire. C’est précisément pour ces associations que nous voulons préserver les 200 000 contrats aidés prévus en 2018. Nous serons donc attentifs à vous accompagner en tenant compte de vos différents stades de maturation et de développement. »