Samedi 1er septembre, je me suis rendu au Forum des Associations de Bruguières accompagné de Philippe Plantade, maire de la commune.
Au sein de la salle du Bascala, quelque 450 bruguièrois-es- avaient répondu présents pour découvrir le panel des activités sportives, culturelles, de loisirs et d'éducation proposées par les 38 associations présentes au forum.
Au gré des rencontres et des discussions que j'ai eues sur les différents stands, j'ai rappelé qu'il est inexact de dire que les associations sont victimes de la suppression de la « réserve parlementaire ». En effet, la loi pour la confiance dans la vie politique du 15 septembre 2017 (que j’ai votée) n’a pas supprimé les crédits qui étaient attribués aux associations par les parlementaires puisqu’elle prévoit d’abonder le FDVA (Fonds pour le développement de la vie associative) de 25 millions d’euros supplémentaires en 2018. Autrement dit, en supprimant la « réserve parlementaire » on a mis un terme à la façon discrétionnaire d’allouer les crédits aux associations mais on n’a pas supprimé les crédits. Ils sont désormais gérés par l’Etat (les directions départementales de la cohésion sociale) dans une plus grande transparence et impartialité.
Par ailleurs, j'ai pu aussi exprimer le fait que les politiques publiques doivent renforcer la reconnaissance et développer la valorisation de l’engagement associatif. Et ce, même si l’existence d’un statut du bénévole reste un sujet complexe. Ce sujet a fait l’objet depuis plusieurs années de nombreux travaux entre l’Etat et le mouvement associatif et il en ressort de vraies difficultés à « encadrer » le bénévolat qui est et doit rester, selon la grande majorité des responsables associatifs, un don de temps librement consenti et gratuit. En revanche, je crois qu’il y a des pistes pour améliorer la reconnaissance du bénévolat comme la valorisation fiscale… Il faut également avancer plus vite sur la création d’un dispositif d’aide aux associations en difficulté, notamment celles qui sont employeuses...